Je m’appelle Carla.

J’ai toujours été sensible au beau, et sensible tout court. J’ai grandi dans une petite ville de Bourgogne, entourée de chiens, chats et chevaux (ma passion de toujours).

À 20 ans, j’ai emménagé à Paris pour les besoins du mannequinat, mon job d’alors. En parallèle, j’étudiais le droit, juste parce que j’avais raté une première année de médecine, et décidé de ne plus jamais faire de Sciences. J’avais ce cursus en horreur, au point qu’un jour, j’ai googlé :

Que peut on faire avec des études de droit, qui ne soit pas du droit ?

Commissaire-priseur. J’ai regardé un documentaire sur la famille Rouillac, fascinée par les jeunes enfants qui savaient lire les poinçons d’argenterie avant les lettres de l’alphabet.

Surtout, j’ai enfin poussé la porte des musées parisiens, et sacré choc : j’étais faite pour un métier artistique, et j’avais failli passer à côté.  Ce printemps là, j’ai raccroché mes talons, quitté mon agence, et suis revenue en Bourgogne. À la rentrée suivante, j’étais scotchée aux bancs des amphis d’Histoire de l’art, à ma place.

J’ai crÉÉ ma came

après avoir fait de nombreux stages tout au long de ce Master. J’y ai découvert le génial monde des enchères : magistral, fantasque, enivrant… Comme le sont ses acteurs ! Parmi eux, les marchands.

Les marchands achètent pour revendre. Ils ont comme point commun leur instinct particulier, ils “sentent les objets”. Et pour les désigner, avec un flegme qui leur est propre, beaucoup parlent de “came”.

La brocante existait peu sur les réseaux sociaux, et l’idée a germé. Puis j’ai entendu Carla Bruni chanter “Tu es ma came”… Le nom était là, et je n’ai jamais présenté l’examen de Commissaire-priseur ; je me suis lancée.

Ma came, c’est la petite planète de mes objets et meubles coups de coeur, chinés au compte goutte et chéris, toujours. Une grande joie aussi, celle de les voir rejoindre votre maison.